- On appelle « couche de surface » d’une chaussée la couche supérieure de la structure de chaussée sur laquelle s’exercent directement les agressions conjuguées du trafic et du climat.
- Elle est composée de la couche de roulement et la couche de liaison.
Qu’est-ce que la couche de surface d’une chaussée ?
On appelle « couche de surface » d’une chaussée la couche supérieure de la structure de chaussée sur laquelle s’exercent directement les agressions conjuguées du trafic et du climat.
La couche de surface peut être composée :
- de la couche de liaison aux couches d’assise
- de la couche de roulement
À quoi sert une couche de surface de chaussée ?
La couche de surface est directement en contact avec :
- les pneumatiques de véhicules
- les éléments climatiques
- les usagers
Elle doit donc être conçue pour :
- résister aux phénomènes d’usure liés aux frottements des pneumatiques (accélération, freinage, rotation), tout en assurant une adhérence suffisante
- garantir une parfaite étanchéité de la chaussée pour éviter la dégradation de la surface, l’apparition de nids-de-poule et la baisse de portance due à l’infiltration de l’eau
- assurer un confort visuel et sonore aux usagers
Pour répondre à ces différents besoins, la couche de surface doit posséder :
- une forte adhérence
- une bonne drainabilité
- un bon niveau d’uni
- un faible niveau sonore au passage des véhicules
- Uni
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Notion qualitative servant à décrire les défauts de la chaussée, susceptibles de compromettre la sécurité et le confort des usagers.
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Comment choisir la couche de surface ?
Choisir la couche de surface la plus adaptée à la chaussée résulte de la prise en compte de deux paramètres principaux qui sont :
- la fréquentation
- le coût de construction et le coût d’entretien
Toutes les couches de surface, en particulier les enrobés et les enduits bitumineux, possèdent des qualités d’adhérence et d’étanchéité. Mais en fonction de la fréquentation de la chaussée, son exposition à l’usure sera plus ou moins grande. Une route nationale fortement fréquentée sera soumise à une usure plus grande qu’une route communale traversant une forêt.
On choisira donc un revêtement plus résistant dans le temps (donc plus cher, et plus coûteux à l’entretien, comme un enrobé) pour une route fortement sollicitée.
Pour une route faiblement fréquentée, un enduit bitumineux sera suffisant, et facilitera l’entretien.
©TP Demain 2020 (Illustration : Florent Dal Pos/EGLEFOR ; photographie droite : @canipel/Twenty20 ; photographie gauche : slavavkurm/Twenty20)