L’analyse de l’environnement à proximité des réseaux

Prévention Sécurité
A retenir
A retenir
  • Avant d’envisager toute mise en chantier de travaux, il est indispensable d’analyser l’environnement des réseaux.
  • L’exécutant des travaux doit avoir à sa disposition, sur le lieu des travaux, les réponses aux DICT et le cas échéants, les résultats d’investigations complémentaires.
  • L’exécutant des travaux doit faire la synthèse des éléments transmis (plans, ouvrages, dispositifs de coupure, marquage piquetage etc.).
Sommaire
Sommaire
  • Comment chercher et repérer les réseaux sur le terrain ?
  • Que faut-il vérifier en fonction des plans disponibles ?

Comment chercher et repérer les réseaux sur le terrain ?

Avant d’engager des travaux à proximité des réseaux, il est indispensable de réaliser la phase « d’analyse de l’environnement des réseaux ». De cette étape dépend la sécurité des travaux et des personnels. L’objectif de cette phase est de reconstituer le tracé probable des réseaux de la zone en se fiant à leurs éléments visibles. Cette phase se décompose en 3 étapes :

  1. Rassembler tous les documents disponibles permettant de localiser et d’identifier les réseaux.
  2. Repérer toutes les « traces » de surface qui signalent l’existence d’un réseau enterré.
  3. Recouper les informations des « documents » et des « traces » pour localiser les réseaux avec le plus de précision possible.

Étape 1 : Rassembler les documents Vous devez à ce stade disposer de toutes les indications écrites : plans, notes, marquages, fournies par les exploitants en réponse à votre DT-DICT. Ces éléments n’ont pas tous le même degré de précision, la même échelle. Il est nécessaire de les confronter à la réalité du terrain pour détecter d’éventuelles anomalies, ou pour confirmer leur exactitude.

Étape 2 : Repérer les traces Pour chaque réseau présent dans la zone de travaux, vous recherchez des traces de surface (rustines d’enrobés, reprise de tranchées, affaissements différentiels, etc.), et des affleurants (tampons, bouches à clé, coffrets encastrés, branchements en façade, entrées de câble au sol, etc.). Il faut tenter d’associer chaque élément repéré au réseau qui lui correspond.

Étape 3 : Recouper les informations Cette dernière étape consiste à comparer les informations recueillies sur les plans transmis par les exploitants avec les affleurants, pour s’assurer que la réalité du terrain est cohérente avec les documents.

 

On peut retenir que la phase d’analyse de l’environnement suit la règle des 3R : Rassembler/Repérer/Recouper.
Au-delà de vous permettre de diminuer le risque d’accident et d’endommagement des réseaux, cette phase a aussi l’intérêt de vous permettre de pleinement prendre possession de votre environnement de travail, et ainsi de gagner en efficacité.

Que faut-il vérifier en fonction des plans disponibles ?

Dans le cas de plans disponibles, voire d’un réseau géoréférencé, il est impératif de :

  • vérifier la largeur des voies pour contrôler l’échelle du plan
  • prendre les cotes au plus près de la zone de travail
  • positionner le périmètre de la zone de travaux

Attention, c’est en comparant les plans d’ouvrages existants que l’on peut retrouver des réseaux invisibles, car recouverts ou rendus inactifs. C’est notamment le cas en zone rurale où la recherche des réseaux est aléatoire.

Les nouvelles technologies de géolocalisation et de détection vont largement faciliter à l’avenir le repérage des réseaux enterrés. Mais pour l’instant, même si des technologies pour scanner le sol évoluent rapidement, leur utilisation et l’interprétation des courbes produites restent délicates.

 

©TP Demain ,2020 (Photographie 1 droite : Rawpixel/Envato Elements ; centre : Guillaume Magnaudet/EGLEFOR ;

gauche : rawf8/Envato Elements ; photographie 2 : Ditch Witch/Flickr)

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