Les intervenants de la construction

Connaissance des TP
A retenir
A retenir
  • Les différents intervenants de la construction sont identifiés professionnellement par spécialités : voirie, éclairage, réseau d’eau, réseaux secs, signalisation, etc.
  • Un chantier nécessite, en plus de compétences techniques, des capacités de planification en accord avec le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre pour gérer l’intervention des différentes spécialités.
  • Pour mener à bien les travaux, l’entreprise a également besoin de faire appel à des intervenants externes qui peuvent être des fournisseurs ou des spécialistes.
Sommaire
Sommaire
  • Quels sont les différents intervenants de la construction ?
  • Quel est le rôle des principaux intervenants de la construction ?

Quels sont les différents intervenants de la construction ?

L’acte de construire est complexe. Il nécessite de nombreuses collaborations entre experts. On peut répartir les intervenants en 7 grandes catégories :

  • Le maître d’ouvrage/le financeur
    • la collectivité
    • le client privé
  • Le maître d’œuvre
    • les services techniques
    • l’architecte/l’urbaniste
  • Les concessionnaires
    • ENEDIS
    • GRDF
    • France Telecom
    • syndicats d’eau potable et d’assainissement
  • Les spécialistes
    • le métreur/l’économiste
    • le bureau d’études
    • le coordinateur sécurité
    • le géomètre/le topographe
  • Les entreprises
    • d’exécution
    • de sous-traitance
  • Les fournisseurs
    • les loueurs de matériel
    • les locatiers
    • les fournisseurs de matériaux
  • Les organismes de contrôle
    • le contrôle technique et qualité
    • la prévention et la sécurité

 

Quel est le rôle des principaux intervenants de la construction ?

  • Le maître d’ouvrage est la personne pour qui est réalisé le projet. Elle est l’entité porteuse d’un besoin, définissant l’objectif d’un projet, son calendrier et le budget consacré à ce projet. Le résultat attendu du projet est la réalisation d’un produit, appelé ouvrage.
    La maîtrise d’ouvrage est à l’origine de l’idée de base du projet et représente, à ce titre, les utilisateurs finaux à qui l’ouvrage est destiné.
  • Le maître d’œuvre est l’appui technique du maître d’ouvrage. Il contrôle l’adéquation des travaux avec la réglementation, notamment en matière d’environnement, de gêne des riverains, de droit du travail, etc. Il s’assure que l’entreprise respecte les délais, les partis pris techniques. Il assure également le suivi budgétaire du chantier.
  • Les concessionnaires interviennent sur tous les chantiers. Ils apportent des informations de localisation des réseaux qui se trouvent dans le périmètre des travaux et permettent ainsi à l’entreprise d’en tenir compte dans le déroulement du chantier.
  • Les spécialistes sont variés. On fait appel à eux lorsqu’un aspect du chantier, technique ou de sécurité, nécessite une expertise poussée. Par exemple, on peut faire appel à un bureau d’études géotechniques avant la construction d’une route pour vérifier la portance du sol de façon à correctement dimensionner la structure de la chaussée.
  • Les entreprises exécutent les travaux selon un cahier des charges et les indications du maître d’œuvre. Elles agissent dans les règles de l’art, et en conformité avec les réglementations en vigueur en matière de prévention et de droit du travail. Elles peuvent faire appel, le cas échéant, à des fournisseurs ou des sous-traitants pour mener à bien les travaux.
  • Les fournisseurs jouent un rôle très important. Ils fournissent au chantier les matériaux, matériels nécessaires à la bonne réalisation de l’ouvrage, ainsi que des services associés au chantier (nettoyage, gardiennage, etc.).
  • Les organismes de contrôle peuvent être représentés par des organismes spécialisés publics ou privés. Ils sont là pour vérifier et valider les protocoles de sécurité, l’utilisation de certaines matières dangereuses, la sécurité du travail, etc.
Participer à un chantier de travaux publics consiste à utiliser et à produire une très grande quantité d’informations techniques, financières, de délais, etc.
De la correcte transmission de ces informations dépend la bonne coordination du chantier, donc sa réussite. Plus un chantier est complexe, plus le nombre d’intervenants est grand, plus le nombre d’informations est important et plus le risque d’erreur augmente. Toute erreur peut avoir des répercussions financières, techniques et environnementales gigantesques.
Pour réduire ce risque, le monde de la construction a imaginé un processus de travail collaboratif inspiré des pratiques numériques, qui, s’il est bien mené, permettra de sécuriser la production et la transmission des informations pour améliorer l’efficacité, la fiabilité et la rentabilité des chantiers. Ce processus intelligent basé sur l’utilisation collective d’un modèle 3D de l’ouvrage, c’est le BIM (le Building Information Modeling). Ce processus est en train de révolutionner les façons de réaliser les chantiers.
©TP Demain 2020 (Illustration : Florent Dal Pos /EGLEFOR)

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