Les travaux d’entretien des pavés et dalles

Voirie
A retenir
A retenir
  • Les zones pavées ou dallées sont soumises au quotidien à de nombreuses contraintes causées par la pluie, le gel, le soleil, les huiles, la circulation, etc. Autant de facteurs qui nécessitent d’assurer un entretien de leurs surfaces.
  • Chaque projet d’aménagement de voirie doit remplir son rôle pendant un nombre d’années fixé dès le départ dans le cahier des charges du concepteur en intégrant les conditions d’exploitation et d’entretien.
Sommaire
Sommaire
  • Qui est responsable du maintien en bon état des voiries ?
  • Quels sont les travaux de réfection ou d’entretien nécessaires ?
  • Quel entretien pour quels supports ?

Qui est responsable du maintien en bon état des voiries ?

Jusqu’à la date d’expiration du délai de garantie, l’entrepreneur est responsable du maintien en bon état de service des voies, réseaux, clôtures et installations de toute nature (publiques ou privées), qu’il a préalablement réalisés. Par conséquent, en cas de nécessité, il devra procéder aux réparations et opérations de maintenance nécessaires.

Passé le délai de garantie, c’est au maître d’ouvrage qu’il appartient de réaliser les réparations sur les ouvrages dont il a la propriété.

Quels sont les travaux de réfection ou d’entretien nécessaires ?

Les travaux de réfection ou d’entretien portent essentiellement sur des reprises de revêtements sur chaussées et trottoirs, en cas de dégradation prématurée ou de tassements différentiels.

 

Des assemblages de matières et de techniques différentes dans les ouvrages de voirie peuvent se révéler être une difficulté pour les services chargés de l’entretien. En effet, tous les revêtements ne s’entretiennent pas de la même manière et les techniques de nettoiement doivent être adaptées.

Quel entretien pour quels supports ?

Les surfaces pavées ou dallées de pierres naturelles nécessitent peu d’entretien. Mais elles réagissent différemment aux salissures en fonction de leur nature :

  • grès, quartzite, granit, porphyre et gneiss sont sensibles aux taches d’huile
  • calcaires et marbres sont relativement salissants

Pour ces surfaces, un nettoiement périodique au balai mécanique est suffisant pour ôter les poussières incrustées.

 

En fonction de l’intensité du trafic, piétonnier ou automobile, un arrosage peut accompagner le balayage.

Pour redonner aux matériaux leur éclat d’origine, on peut réaliser un nettoyage haute pression d’un maximum de 100 bars pour ne détériorer ni la surface ni les joints. L’usage d’un détergent peut également être prescrit, en prenant en compte la nocivité et les précautions d’usage pour l’opérateur et l’environnement.
Les taches d’hydrocarbures seront nettoyées en haute pression à l’eau chaude, avec adjonction éventuelle de dissolvants. Là encore, des précautions doivent être prises en se reportant à la notice du fabricant, en particulier pour éviter le surdosage.
L’usage de trichloréthylène à des concentrations supérieures à 0,1 % est désormais interdit par la réglementation européenne.

Les pavés ou briques en terre cuite sont sensibles au nettoyage et aux taches. Un balayage mécanique avec des brosses adaptées suffit pour l’entretien courant.
Pour un entretien en profondeur, un lavage haute pression peut être réalisé tous les 3 à 5 ans pour éliminer les traces d’hydrocarbures et de pneus, mais également pour raviver les couleurs des pavés en terre cuite.
Après un tel nettoyage, il sera nécessaire de regarnir les joints en sable. Les pavés et dalles béton, sensibles aux huiles et aux hydrocarbures, sont suffisamment résistants pour supporter l’utilisation de balais mécaniques « agressifs ».

©TP Demain 2020 (Photographie 2 : Dmitry Ivanov/Wikimedia Commons)

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