L’essai Los Angeles
Laboratoire TP
A retenir
- L’essai Los Angeles est destiné à évaluer la résistance des granulats à la fragmentation.
- Pour tester cette résistance, on les soumet à une épreuve de chocs dans un tambour.
Sommaire
- Qu’est-ce que l’essai Los Angeles ?
- Comment réalise-t-on l’essai Los Angeles ?
- Comment interpréter le coefficient Los Angeles ?
Qu’est-ce que l’essai Los Angeles ?
L’essai Los Angeles vise à mesurer les résistances combinées des granulats :
- à la fragmentation par chocs
- à l’usure par frictions
Comment réalise-t-on l’essai Los Angeles ?
Pour réaliser l’essai Los Angeles, on utilise un échantillon de granulats de masse sèche 5 000 grammes. On place cet échantillon dans un tambour contenant 11 boulets d’acier normalisés.
Au cours de l’essai le tambour effectue 500 tours à une vitesse de rotation comprise entre 31 et 33 t/min.

La friction des granulats entre eux, contre les boulets et les parois du tambour provoque une dégradation plus ou moins importante de la roche.
L’échantillon est ensuite retiré du tambour, lavé au-dessus d’un tamis de mailles de 1,6 mm, puis séché. Le refus (masse de l’échantillon restant) est ensuite pesé.
La différence de masse permet de calculer le coefficient Los Angeles (LA) en appliquant la formule suivante :

Comment interpréter le coefficient Los Angeles ?
Plus le coefficient Los Angeles est faible, plus le numérateur de la formule ci-dessus est faible, ce qui signifie qu’il y a une faible différence entre la masse initiale de l’échantillon et la masse résiduelle, après lavage et pesage. L’échantillon sous l’action des 11 boulets n’a donc subi qu’une faible usure, il est donc très résistant.
Pour comparaison :
- Quartzites : LA = 15
- Silex : LA = 19
- Granite : LA = 20
- Calcaires : 15 < LA < 100 (très variable)
L’essai Los Angeles est défini par la norme française NF P18.573.
©TP Demain 2020 (Photographies : Controlab)