L’objectif opérationnel de séquence

Qu’est-ce qu’un objectif opérationnel de séquence ?

Un objectif opérationnel de séquence est une phrase courte qui annonce ce que les apprenants devront être en mesure de réaliser à la fin d’une séquence d’enseignement.

Contrairement à un objectif général, un objectif opérationnel doit être spécifique, concret, et viser des actions tangibles.

Par exemple : à la fin de la séquence, les apprenants seront capables d’implanter un angle droit à l’aide de fiches, d’un cordeau et de deux décamètres.

Quels sont les éléments clés d’un objectif opérationnel ?

Pour aider à la formulation d’un objectif opérationnel, on peut s’appuyer sur 5 critères que l’objectif devra remplir.

L’objectif opérationnel visé sera :

• SPECIFIQUE – c’est-à-dire formulé de manière précise, sans ambiguïté, pour être compris de tous (ex : implanter un angle droit…).
• MESURABLE – une fois réalisé, une mesure doit permettre de savoir si l’objectif est atteint ou pas (ex : contrôler l’angle droit avec une équerre de maçon).
• ATTEIGNABLE – c’est-à-dire conçu pour que les apprenants puissent réussir à l’atteindre compte tenu de leur niveau et de leurs compétences.
• RÉALISABLE – les apprenants doivent disposer de tous les éléments nécessaires à la réussite de l’objectif (pas de matériel manquant par exemple).
• TEMPOREL – c’est-à-dire soumis à une durée limitée.

A ces 5 critères, on peut ajouter PERTINENT – c’est-à-dire être cohérent et compatible avec les objectifs généraux de l’enseignement (ex : maîtriser les fondamentaux de l’implantation).

Comment formuler un objectif opérationnel ?

Formuler un objectif opérationnel de séquence est un exercice délicat. La formulation doit être courte, facile à comprendre et commencer par un verbe d’action. Le formateur pourra, à ce titre, utiliser les verbes de la taxonomie de Bloom.

À titre d’exemple, voici trois formulations d’objectifs opérationnels.

À la fin de la séquence, vous serez capables de :

• calculer les quantités de matière à utiliser pour confectionner un béton dont le dosage en ciment et le volume sont donnés ;
• vérifier la pente d’une canalisation gravitaire à l’aide d’un niveau de maçon d’1 ml et d’un mètre enrouleur ;
• calculer les émissions de CO2 à l’échappement de votre machine à partir de votre consommation de GNR.

Et pour aller plus loin :

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