Généralités sur les technologies de guidage d’engins de TP

Quelles données exploitent les technologies de guidage d’engins de chantier ?

Les technologies de guidage d’engins de TP sont des outils numériques qui exploitent les données de dimensions et de topographie rassemblées dans la maquette numérique de l’ouvrage dans le but de :

• guider automatiquement les engins : se repérer sur la zone de travail, détecter les profondeurs de terrassement, garantir les altimétries et planimétries des chaussées, proposer un cheminement de la machine pour garantir la sécurité sur le chantier
• assister les opérateurs dans leurs tâches : signaler les profondeurs à terrasser, alerter sur la présence de réseaux et obstacles enterrés, contrôler la qualité des ouvrages réalisés

Ces technologies permettent :

• au chef de chantier d’avoir une connaissance « en temps réel » des modifications à réaliser
• aux opérateurs de disposer d’informations à jour, de visualiser les zones d’intervention, les zones de risque et de travailler en sécurité améliorée

Comment sont utilisées les données modélisées pour le guidage d’engin ?

Le bureau d’étude de l’entreprise chargée de l’exécution des travaux, exploite la maquette numérique BIM, pour produire des plans d’exécution contenant tous les renseignements utiles à la bonne réalisation des ouvrages :

• délimitation d’emprise des travaux
• informations sur les dimensions des ouvrages à réaliser
• localisation des réseaux et obstacles existants

Chaque modification de la maquette en cours de chantier fait l’objet d’une mise à jour envoyée directement vers les engins de chantier :

• données reçues via une carte SIM directement dans le GPS de l’engin
• données transmises manuellement via une « clef USB » dans le système de pilotage en production de l’engin

Les conducteurs d’engins sont ainsi guidés via les écrans, et des dispositifs d’alerte ou d’interruption, intégrés dans des ordinateurs embarqués.

Certains modèles d’engins proposent des dispositifs de visualisation en « réalité augmentée », dans lesquels, la maquette « virtuelle » se superpose au « chantier réel ».