Le calcul d’une altitude par la méthode de la cote bleue

Qu’est-ce que la cote bleue ?

Le terme de « cote bleue » provient des chantiers de gros œuvre du bâtiment.
L’implantation d’ouvrages, ou d’équipements divers, se fait, en bâtiment, par rapport à une ligne de référence d’altitude connue, tracée à l’aide d’un cordeau enduit d’une poudre bleue, sur les premiers murs dressés, et servant de référence altimétrique à l’ensemble des corps d’états.

Cette ligne bleue représente la trace sur les murs d’un plan horizontal fictif de référence et d’altitude connue.

Par extension, en Travaux Publics, on parle de « cote bleue » pour désigner l’altitude du plan horizontal de référence matérialisée par les différentes visées d’un niveau ou d’un laser de chantier. Dans le cas d’un chantier TP ne disposant pas de murs pour projeter les traces du plan de référence, la cote bleue ne se matérialise nulle part sous la forme d’une ligne permanente.

Il faut la recalculer chaque fois que c’est nécessaire en fonction des points choisis.

Comment calculer la cote bleue ?

En fonction du point au sol dont on cherche l’altitude (B), on calcule l’altitude NGF du fil niveleur en A (point de référence) :

Cote NGF de A + lecture sur mire en A = 210,10 + 1,80 = 211,90 m

Cette cote correspond à l’altitude de la lunette, c’est-à-dire du plan immatériel horizontal décrit par le balayage de la visée de la lunette.

Pour déterminer l’altitude NGF de B, on réutilise la cote bleue.

NGF de B ​= « cote bleue » – lecture sur mire de B = 211,90 – 1,45 = 210,45 m

Avant d’utiliser la cote bleue pour déterminer l’altitude d’une série de points, il est prudent de disposer de deux points NGF connus :

• le premier sert à déterminer la cote bleue
• le second à effectuer un calcul de vérification