Le piquetage des joints
Génie Civil
A retenir
- Le piquetage consiste à dégarnir les joints existants sur une profondeur minimum égale à environ 2 fois l’épaisseur du joint.
- Le piquetage peut s’effectuer à l’aide de différents outils.
Sommaire
- Qu’est-ce que le piquetage des joints ?
- Comment réalise-t-on un piquetage ?
- Quelles sont les précautions à prendre lors d’un piquetage ?
Qu’est-ce que le piquetage des joints ?
Le piquetage consiste à dégarnir les joints existants sur une profondeur au moins égale à 2 fois l’épaisseur du joint.
Le piquetage a pour but d’éliminer les fragments de mortier qui subsistent entre les pierres, ou les briques, et qui ne présentent plus les qualités mécaniques ou physico-chimiques nécessaires pour assurer une liaison parfaite entre celles-ci.
Le piquetage a pour but d’éliminer les fragments de mortier qui subsistent entre les pierres, ou les briques, et qui ne présentent plus les qualités mécaniques ou physico-chimiques nécessaires pour assurer une liaison parfaite entre celles-ci.
Comment réalise-t-on un piquetage ?
Le piquetage peut s’effectuer à l’aide de différents outils :
- le marteau burineur adapté au joint à traiter ainsi qu’au type de mortier à éliminer
- la meuleuse d’angle
- la pointerolle manuelle et le burin
- le marteau à piqueter
Le piquetage doit s’opérer avec délicatesse pour éviter les épaufrures sur les bords de certains blocs de matériaux fragiles, comme les pierres de tuffeau ou la brique.
On peut également effectuer un piquetage à l’aide d’un nettoyeur haute pression, sous réserve d’une parfaite maîtrise de la pression de la lance, afin d’éviter de déchausser les maçonneries, en particulier dans le cas d’ouvrages de patrimoine ancien.
Le piquetage des joints se termine par un soufflage à l’air d’un maximum de 7 bars et par une humidification à saturation, sans ruissellement, de façon à s’assurer que les interstices intérieurs soient le plus propres possible pour favoriser l’adhérence du nouveau mortier de joint.
On peut également effectuer un piquetage à l’aide d’un nettoyeur haute pression, sous réserve d’une parfaite maîtrise de la pression de la lance, afin d’éviter de déchausser les maçonneries, en particulier dans le cas d’ouvrages de patrimoine ancien.
Le piquetage des joints se termine par un soufflage à l’air d’un maximum de 7 bars et par une humidification à saturation, sans ruissellement, de façon à s’assurer que les interstices intérieurs soient le plus propres possible pour favoriser l’adhérence du nouveau mortier de joint.
Quelles sont les précautions à prendre lors d’un piquetage ?
Le piquetage peut, dans certains cas, déstabiliser les éléments de l’ouvrage. Il peut être nécessaire d’assurer une stabilisation provisoire à l’aide de cales et de coins en bois dans les zones de joints dégarnis, afin d’éviter de risquer de désorganiser des pierres environnantes.
De même, il est préférable de ne dégarnir que la surface de joints à regarnir dans le temps d’une journée, pour maintenir la stabilité de l’ouvrage.
De même, il est préférable de ne dégarnir que la surface de joints à regarnir dans le temps d’une journée, pour maintenir la stabilité de l’ouvrage.
©TP Demain 2020 (Illustration 1 : Claire Pinto Real/EGLEFOR ; photographies : Florent Dal Pos/EGLEFOR)