- Le rejointoiement consiste à refaire le lien de mortier entre les pierres lorsque le joint d’origine est détérioré ou a disparu.
- Le choix du mortier de rejointoiement doit faire l’objet d’une attention particulière et on privilégie un mélange dosé de ciment Portland, de chaux et de sable plus approprié.
Qu’est-ce que le rejointoiement ?
Le rejointoiement consiste à reconstituer un lien de mortier entre les pierres et les briques de l’ouvrage lorsque le joint d’origine est détérioré ou a disparu.
Quelles sont les principales étapes du rejointoiement ?
Rejointoyer des joints consiste à effectuer les opérations suivantes :
- évider au marteau et au burin les joints endommagés sur une profondeur de 25 à 30 mm
- éliminer les poussières et les débris de mortier à la brosse
- mouiller l’ouvrage et les joints creux afin d’éviter l’assèchement trop rapide du mortier de rejointoiement
- préparer de petites quantités de mortier pour éviter qu’il ne durcisse avant l’application
- déposer le mortier sur une taloche à l’aide d’une truelle et amener la taloche au contact du mur, au niveau du joint à remplir
- pousser le mortier, en couches successives, à l’aide de la truelle dans l’interstice à combler
- utiliser une truelle fine ou un fer à joint pour presser le mortier dans l’interstice
- laisser durcir le mortier, après chaque couche, avant d’appliquer la couche suivante
- presser le mortier avec le fer à joint de profil approprié pour obtenir un profil identique à celui des joints existants
- une fois que le joint a commencé à faire sa prise, enlever l’excès de mortier à l’aide d’une brosse à poils doux
- une fois le mortier totalement sec, le rincer à l’eau claire, puis brosser pour nettoyer les résidus de mortier sur les moellons, les pierres ou les briques
©TP Demain 2020 (Illustrations : Claire Pinto Real/EGLEFOR)
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Dernière modification le 30 septembre 2024
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